PHILOSOPHIE & BIOGRAPHIE

PHILOSOPHIE

Situé en forêt de Brocéliande, en Bretagne, forêt de magie et de légendes, notre atelier profite au maximum de tous les savoir faires locaux. Ainsi, participent peu à peu à ce projet nombre d’artistes et d’artisans locaux.

Car les Jardins de Sève est aussi une aventure humaine et le pays de Brocéliande regorge de ces êtres de qualités qui ont permis à ce projet de voir le jour.

Historique

Avant d’être un objet social, le parfum était une offrande dédiée à la Divinité puis un remède. Ce n’est que bien plus tard qu’on le considèrera comme seul objet d’apparat. 
C’est en cheminant à travers manuscrits et tablettes que j’ai découvert mille et une recettes qui me paraissaient toutes plus fantastiques les unes que les autres tant par leur aspect thérapeutique qu’olfactif.
C’est la raison pour laquelle la plus part des recettes proposées ici plongent leurs racines dans l’histoire.

Naturel

Tout au long de la conception et de la production que ce soit des parfums ou des bijoux, j’ai fais le choix d’essayer d’être au plus proche de la nature. Par conséquent, j’ai décidé de ne faire entrer aucune substance de synthèse même composée à partir de matière naturelle et de ne créer qu’avec ce que le monde végétal propose.

Sans matières d’origine animale

Pour des raisons analogues, j’ai décidé de ne pas utiliser de parfum d’origine animale, ainsi pas de musc, d’ambre ou de castoréum, car outre le fait que le monde végétal offre déjà mille merveilles, certains de ces composants nécessitent la mort de l’animal concerné. Dans la même lignée, j’ai renoncé aussi l’usage des produits de la ruche, leur préférant un équivalent végétal dans mes compositions.

Biologique ou sauvage, au maximum local

Même si les parfums que je crée n’ont pas vocation à être en contact avec le corps, l’usage des pesticide a un impact d’abord sur l’environnement de production. Par conséquent, je privilégie les producteurs d’huiles essentielles ou de plantes qui travaillent dans le même état d’esprit et dans la mesure du possible au maximum local.

Dans le respect de la nature et de l’humain

En revanche, toutes les essences utilisées ne peuvent être produites localement car le climat et le terrain ne s’y prête guère. Les Anciens, eux-même, avaient parfois recours à la route des épices pour se fournir en denrées, les faisant alors les acheminer de fort loin. D’autre part, les huiles essentielles sont souvent coûteuse, pour la nature, à produire, il n’est pas rare d’avoir besoin de plusieurs centaines de kilos de plantes pour obtenir quelques litres d’huile essentielle. Et les effets de mode sur certaines de ces essences peuvent causer des déséquilibres terribles sur les écosystèmes, c’est le cas, par exemple, du Ravintsara à Madagascar. 
C’est la raison pour laquelle j’ai aussi recours à des alternatives d’extraction naturelles pour limiter cet impact écologique (enfleurage, distillation alcoolique, macération…), qui sont parfois moins gourmandes.
Dans ce processus, j’essaie de m’assurer que soient respectés ceux qui oeuvrent à produire ces matières, de leurs conditions de travails à leur rémunération. 

Limiter au maximum l’impact écologique de notre hébergement web

Pour garder une cohérence d’ensemble, nous avons fait le choix d’un hébergeur écologique, qui n’utilise pas de climatisation pour refroidir ses serveurs, fonctionne à 60% avec l’énergie hydraulique, 40% aux énergies vertes, favorise le déplacement collectif pour ses employés et s’engage dans une démarche de recyclage de ses déchets.

MORRIGAN
FREMAUX Plantecienne

Lorsque l’on me demande aujourd’hui quel est mon métier, j’aime à répondre que je suis plantecienne, savant mélange entre mon amour des plantes, des êtres humains et ma passion de l’Histoire.

Passionnée depuis toujours par le legs des Anciens, leurs savoirs, leurs traditions et leur savoir-faire, je me suis orientée très tôt vers l’Histoire et plus particulièrement l’Histoire des Celtes. Des bancs de l’école en sites archéologiques, je me suis plus précisément passionnée pour l’art de soigner ou encore le lien entre le végétal et le genre humain. De fil en aiguille, je voulais comprendre, voir, sentir toucher ce qui avait fait le quotidien des générations qui nous ont précédées.

En 2015, je commence à sillonner les pays francophones en tant que conférencière aux côtés mon époux Nicolas, lui-même historien de la médecine.

Au bout de quelques temps, j’ai voulu aller plus loin : que subsistait-il de cela aujourd’hui ?   Était-il possible de le remettre au goût du jour ? C’est ce qui m’a amené vers la naturopathie et le CENATHO, dont je suis sortie diplômée en 2018. Naturopathe depuis, j’ai continué à utiliser dans mon métier les savoirs d’hier et d’aujourd’hui, dans une approche traditionnelle européenne, semblable à l’Ayurveda ou à la Médecine Chinoise. 

Et comme la théorie n’est jamais, chez moi, bien loin de la pratique, j’ai suivi dans le même temps un cursus en parfumerie et en cosmétique bio, afin de travailler de concert avec les plantes. Être au service de l’harmonie du corps, de la tête et du cœur grâce aux parfums et aux odeurs, pour un accompagnement sur mesure à la découverte d’un des sens les plus subtil de notre corps : l’odorat. 
C’est là que je découvre l’olfactothérapie à l’EFAI dont je sors diplômée en 2021 et où je suis enseignante à présent. Cette pratique qui fait la part belle à notre nez pour accompagner notre cheminement émotionnel et psychologique. L’histoire d’amour est si grande qu’elle devient profondément le coeur de ma pratique tant thérapeutique qu’artisanale. 

C’est dans le même temps qu’est né le projet Jardins de Sève, dont l’objectif est de raviver la mémoire de ces anciens parfums suspendus dans le temps entre Ciel et Terre. Pourquoi alors ne pas les aborder différemment, à travers notre mémoire collective, à travers les archétypes que nous avons inconsciemment intégrés depuis l’enfance ? Je vous lance une invitation à un voyage dans le temps et dans les profondeurs de l’être.